Un village avait voté une délibération pour ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires. Vincent Peillon a eu beau tancer le maire, celui-ci jubile, alors que la préfecture de l'Essonne à renoncé vendredi à saisir la justice.
La préfecture de l’Essonne a renoncé vendredi à saisir la justice à l’encontre d’une commune qui a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires, un «aveu de faiblesse» de l’Etat, selon le maire du village. Le 7 octobre, Janvry, petite commune rurale située dans l’ouest de l’Essonne, avait voté une délibération intitulée «Rythmes scolaires : c’est non !» et son maire Christian Schoettl (NC) avait appelé à la «désobéissance civile» contre cette réforme. Il a depuis été imité par d’autres villes opposées à la réforme controversée des rythmes scolaires dans le premier degré.
Fin novembre, la préfecture de l’Essonne avait saisi le tribunal administratif de Versailles par déféré pour faire annuler cette décision. Un déféré préfectoral permet à l’Etat de faire contrôler la légalité des décisions des collectivités territoriales. Mais vendredi, alors qu’une audience était prévue le 11 décembre, la préfecture a indiqué se désister de cette requête, dans une lettre envoyée au Tribunal administratif de Versailles et dont le maire a transmis une copie à l’AFP.
Selon Christian Schoettl, ce désistement démontre que l’Etat n’est pas certain de la solidité du décret sur les rythmes scolaires. «C’est un vrai aveu de faiblesse», a-t-il déclaré. «Si l’Etat était sûr de lui, il fallait qu’il m’attaque et qu’il montre que je suis un trublion. Mais il n’est pas du tout sûr de son fait», a-t-il ajouté. «Ils avaient neuf chances sur dix de se prendre un mur et que le décret soit déclaré illégal.»
Fin novembre, la préfecture de l’Essonne avait saisi le tribunal administratif de Versailles par déféré pour faire annuler cette décision. Un déféré préfectoral permet à l’Etat de faire contrôler la légalité des décisions des collectivités territoriales. Mais vendredi, alors qu’une audience était prévue le 11 décembre, la préfecture a indiqué se désister de cette requête, dans une lettre envoyée au Tribunal administratif de Versailles et dont le maire a transmis une copie à l’AFP.
Selon Christian Schoettl, ce désistement démontre que l’Etat n’est pas certain de la solidité du décret sur les rythmes scolaires. «C’est un vrai aveu de faiblesse», a-t-il déclaré. «Si l’Etat était sûr de lui, il fallait qu’il m’attaque et qu’il montre que je suis un trublion. Mais il n’est pas du tout sûr de son fait», a-t-il ajouté. «Ils avaient neuf chances sur dix de se prendre un mur et que le décret soit déclaré illégal.»
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